Et si j’oubliais,
Puisque rien ne subsiste, après Moi, effacées, toutes les listes,
Alors à quoi bon me rappeler, dans une mémoire trouée,
Ces extraits de bons mais aussi les plus mauvais,
Qui, lorsqu’ils s’étalent comme des victoires, broient le noir,
Imposent l’absence de lumière, pénombre de moi-même sans hier,