DIABETE – QUE ME DIS- TU ?
De plus en plus répandu, ce déséquilibre perturbe le quotidien et exige attention particulière sur notre façon de nous nourrir. Car il s’agit bien de cela. De quoi nous parle cette pathologie métabolique ? Ce mot signifie étymologiquement « passer au travers », les sujets souffrant de diabète, souvent, doivent uriner dès leur consommation de liquide, comme si le corps ne pouvait retenir l’eau.
L’eau, associé à la respiration, c’est le principe de vie, c’est ce sang qui circule en nous, fluidement, transportant les nutriments essentiels à notre corps, et expulsant les déchets métaboliques par l’urine, la transpiration, ….
Cet élément est rattaché aux émotions ressenties, qui sont appelées à circuler en nous et à être partagées.
Ce liquide, c’est la mémoire, qu’elle héberge, cf. travaux de Benveniste, Montagnier et Emoto, joyeuse rivière ou torrent destructeur, selon notre histoire.
L’eau, symboliquement, c’est encore cet insondable, ce mystérieux inconscient, qui ne révèle ses codes qu’au prix de volonté, d’ouverture, de courage, pour permettre la transformation, la libération des schémas obsolètes, dans son rythme propre ; La Lame de Tarot de Marseille La Lune l’exprime parfaitement.
Un ensemble à re-lier :
Les neurones : ont besoin d’eau et de glucose pour fonctionner correctement : de ce mécanisme précis, dépend la survie ; Survie qui s’obtient, en grandissant, en gagnant son autonomie, détaché de la mère. Ici, un premier point important se fait jour.
Un organisme ne disposant plus de la capacité, temporairement, de réguler son taux de sucre dans le sang, laissant filer l’eau de son corps, sa mémoire, son impulsion de vie, asséchant ses neurones, pourrait-il parler de ce lien à la mère, cette femme qui, pour première nourriture, offrira au fœtus le sucre ! Pourrait-il être interpellation sur la qualité de l’autonomie dans cette relation ? Trop, pas assez, … ? Comment je respire, hors d’elle, comment je me nourris, en toute indépendance ?
- Le foie régule la gestion du saccharose et de glucose, ni trop peu ni trop assez,
- La mission de régulation, précise, dans le sang est confiée au pancréas, via insuline et glucagon,
- La mission de gestion des liquides organiques est confiée aux reins.
Nous le voyons, ici, reins, pancréas, cerveau, foie sont intimement liés dans cette pathologie. Foie et pancréas se soutiennent l’un l’autre, il sera indispensable de prendre soin des deux simultanément.
Le foie étant l’organe yang du système articulo-musculaire, il sera judicieux d’adopter une pratique physique régulière douce, vélo, natation, marche … cela de plus potentialise les effets hypoglycémiant de l’insuline.
Le pancréas est le pilier de l’harmonie métabolique, il est relié au lien à la mère (rappel : le sucre – 1ère nourriture du fœtus) et à l’allaitement (sa durée, sa qualité, lait maternel ou de substitution, biberon ?), toutes ces conditions prédéterminent les relations familiales ultérieures. Relié au système digestif, le doux le soutient davantage que le sucré. En médecine traditionnelle Vietnamienne, l’appel fort de la saveur sucrée est signe d’une faiblesse du système digestif.
Pour la petite histoire, il existe une algue rouge, Porphyra umbilicalis (véritable prébiotique) pouvant réduire les triglycérides sanguins ; Son nom pourrait prêter à sourire, n’est-ce pas ? Ajoutons que l’algue est la nourriture originelle des premières cellules, et qu’elles vivent … dans la Mer …
Le diabète, nommé de type 2 par la médecine allopathique, et comme tout autre dérèglement de notre métabolisme, est un langage de notre corps, qui réclame une révision de nos comportements, de nos croyances, de nos chaînes, de nos absences, de notre infidélité à nous-même.
En reprenant les rênes de notre quotidien, en conscience et avec bienveillance, il est possible de revenir vers un meilleur équilibre. C’est l’aspiration profonde de notre Etre subtil hébergé par notre corps.
Je vous sers un tartare d’algues ?