Qu’est ce qu’AlmaVie ?
Une vue de la Vie de l’Âme, et pas que …
Mais délaissons les étiquettes…
Il s’agit, en toute simplicité, de la Vie dans tous ses états d’âme, quand tu te pâmes, quand tu survis …
Parce qu’un affreux jour s’est permis d’être infâme, explosant ton quotidien.
Parce que depuis ce drame, la force te fuit, dans une mise à mort à l’amour de la beauté. Le mot de la fin.
Oui, c’est arrivé. Sans prévenir. Effaçant, sans se soucier de ta permission, un avenir imaginé, dans lequel souffrir t’était épargné, mais aurait-il seulement exister, cet énième projet irréel ?
Alors pour quoi s’accrocher ? Ressens tu comme la chimère est délétère ?
De là où tu te situe, tout enfermé, AlmaVie te récupère et t’emmène sur un chemin que ne veut surtout pas emprunter ton Gardien !
L’élan de vie est figé, te voilà en garde à vue. Blême.
Quelle ironie. Ce cerbère croit te sauver en te cloisonnant dans tes souvenirs cruels.
Ton cœur rabougrit, ancré dans les ténèbres de tes viscères, enfonce des pensées victimaires dans le tréfonds de tes croyances, sans aucune élégance.
Tu manques d’air, la confiance s’effondre,
et … la vraie galère, c’est que tu crois que cette souffrance, c’est Toi !
Identification au trauma, le Roi est déchu, tu te mets à te confondre, en perds la Foi, tu touches le fond et tu crois ferme que tout est bien fichu.
Alors AlmaVie s’invite là, secoue la glaise, n’en déplaise aux protestations de tes parts blessées, celles qui peinent à comprendre le vital de la situation. Schizophrénie annoncée.
Bien que mouvement capital, tu lui résiste, distribue des coups. Tu cries que c’est impossible, que tu n’arriveras pas au bout !
Au bout de quoi, dis-moi ? De ce voyage ?
Mais qu’il te dure jusqu’à ta mort, Milord !
C’est le trésor que tu nous lègues, peu importe les rayures sur la généalogie, le mouton noir qu’on relegue, ouvre la porte !
Choisis, tu peux manier autant la plume que la hache, autant les larmes que les rires. Autant la guerre que les rêves.
Alors, agis !
Largue l’enclume !
Detak, faut que ça claque !
Oui, je râcle chaque recoin et soulève sans trêve les déchets de ton sang, de tes eaux, de ton squelette, de ta mémoire.
En pleine débâcle, tu énumères tes déboires et je te réponds : Perce. et. Ver,
Traverse et Vois !
Passe à l’action ! Secoue toi !
Jure-moi que c’est difficile, je te crois.
Mais rend docile ta résistance.
Je t’offre aussi, dès que tu le réclame, les pauses et l’éclairage suffisant pour tenir tes yeux ouverts, avertis.
Dans le silence de nos respirations, écoute, s’étend hardiment le préavis d’une renaissance.
Debout, devant toi, je te dis que l’essence de ton expérience est à tes pieds. Aucun doute.
Incline-toi et cueille là !
Puis redresse toi, je me ferai tuteur pour quelques heures. C’est mon rôle.
Lâche le contrôle, abandonne toi, permet à cette fleur nouvelle d’éclore dans ton corps missionnaire.
Appuie toi sur cette colère, désespère le temps qu’il te faut puis sors de la torpeur, du fénoir.
Récupère les rênes, Gaillard, et définis l’horizon, de nouveau.
Confidences pour toi,
Je suis maintes fois passée par là.
Aucun cadeau, ni de magie. Une seule Vie. Je la colore, la nuance, entre effondrement et d’excellence.
Tatouée par la foudre quand j’étais enfant, réduite à néant, j’ai douillé ma race, j’en porte les traces.
Je n’ai pas compris de suite le message, non…
j’ai, moi aussi, pris vitement la fuite, empoisonnant ma chair jusqu’à la septicémie… message extrême pour une fille qui oublie la voie du Sage.
mais j’ai appris de cette orgie eleméntale, et dorénavant, je parle doucement au feu et je le marie à l’eau guérisseuse.
Ne t’étonne pas, si mon Je joue de n’importe quoi, je danse l’impermanence, telle une flamme. Je craque, je trépigne, je contemple, je loue l’Univers. à l’endroit, à l’envers, mon temple a déposé ses armes.
Parfois, je crâne, je tonne dans les airs, mes éclairs brisent sans concession
les lignes à haute tension,
Attention, ça calme. Faudrait pas s’épanouir par surprise.
D’ailleurs, tu comprendras que prétendre être la meilleure pour te guider vers ta guérison, ta libération, ne sert ici à rien.
Tu le sais bien, déjà, ton gardien, suffisamment épuisé, t’a laissé passer.
Ton intime conviction t’as mené jusqu’à moi en ce jour ordinaire de décision salutaire.
Ton sang a parlé. La famille nucléaire qui vibre et rugit en toi obsède ta folie et moque ta générosité.
Vas-tu te défiler encore ? ou monter à bord de cette coque balançant entre deux rives ?
Si tu veux connaître ce qu’il t’arrive, Marcheur, chante au-dessus des vagues ce conte autant enchaîné qu’enchanté.
Une navigation à vue, subtile et fondamentale,
Le cap orienté vers la naissance d’une union intérieure, passage de la Lumière.
Ça nous décape peut-être parfois mais ne te méprends pas.
Tu m’offres autant que je te donne.
Humain animal sommes nous.
Ce qui s’échange au-delà des mots et des maux, habillés de sourires, les vrais comme les faux, nous relie au centre du Soi, dans ce Tout.
Monde de blessures et d’abandon, en libre-service, au bénéfice de nos authenticités.
Jette toi avec ferveur dans ce fatras, c’est ça, le contrat.
Aucune certitude, bouscule les habitudes. Désobéis et amuse ton âme.
Pas de quoi rougir ou alors d’innocence retrouvée.
Voilà, maintenant, tu sais.
Y’a plus qu’à, ton cas n’est pas désespéré.
Faut juste avancer, d’un pas.
Un minuscule pas.
Une empreinte qui clame ton droit d’être droit dans ta posture. Fier de ton aventure.
Capitule ! Coupe l’alarme. Assez de rupture.
Réunis ton essentiel en ce lieu sacré, Toi.
Quand t’arriveras de l’autre côté, promesse de rescapée, tu grandiras de tout ce que, en cet instant-même, pourtant, tu maudis !
Mais pour le vivre, il est nécessaire d’oser te mettre à nu.
Personne ne te regarde que ton propre juge. Aucun subterfuge ne t’épargnera, sans transparence à toi-même.
Je te le dis, les pieds bien sur Terre, et avec toute ma féroce tendresse, je te donne rendez-vous sur la planète de l’anti-fragilité.
Là où la Vie est habitée pour être vécue.
Allez, viens,
Âme, use toi bien !
Véronique Briqué
Auteure de balade poétique – Dédicace aux accompagnements AVTS et GMTS