Vous, le Monde

Vous, le Monde Je vous aime, ne le savez-vous point, Au-delà de vos misères puériles, Vos discours incohérents sans fin, Et vos atermoiements indociles.   Je vous aime bien plus grand que moi, D’un sentiment étrange venant d’ailleurs, Que ni fatigue, ni peur, ni outrage ne bat, Soufflant à terre vos vieilles rancœurs.   Je…