
La Zèbre,
Il parait que je suis une Zèbre,
Je crois surtout que je suis une drôle de bête,
Certains prétendent que je me camoufle, pour me protéger de quelques odieux prédateurs !
Comme si mes rayures pouvaient faire illusions et cacher mes blessures et vulnérabilité.
Dans l’alternance de blanc et de noir, mon allure danse sur fond de savane jaune,
J’oscille dedans et parfois, cela se voit dehors,
Car je me montre ou je me cache selon mon bon vouloir,
Sautillante dans ma robe de lignes et de courbes, je déambule sur le test des « hypers »,
Et bien avant que tu me repères, j’ai disparu, derrière un monticule de sable brulant.
Véronique Briqué